Lieu | Paris, France |
Programme | installation architecturale, simulateur de teleportation |
Surface SHON | 32 m² |
Maitrise d'ouvrage | Association A-PACK |
architecte associé Vincent Parreira | |
avec le soutien de | |
MARTIN éclairage, LAYHER échaffaudages, performances LBA, SARL Ten (electricité), groupe BECHET peintures, DECOMET metal, SNCE |
installation
Déplacement instantané, sans temporalité, et sans espace puisqu’il relie deux points situés à des distances virtuellement infinies, le phénomène de la téléportation n’a pas de réalité physique, mais sa confrontation avec la discipline architecturale pose la question de sa possibilité en tant qu’objet esthétique, fonctionnel et durable.
Un système de téléportation est évoqué. Il s’agit d’un dispositif agissant comme un tunnel vers un ailleurs, qui peut être un autre temps, un autre espace, ou les deux. Il est matérialisé
par une plate forme accessible de cinquante centimètres de hauteur, de quatre mètres par huit mètres, constituée d’échafaudage, et surplombée d’un socle en caillebotis métallique. Un plafond blanc réfléchissant aux mêmes dimensions est suspendu symétriquement au plafond, deux mètres cinquante au dessus de la plate forme, sous la structure existante des docks. Une rampe
en caillebotis métallique monte jusqu’à la plateforme.
Sur la surface définie, des projecteurs forts, stroboscopique, huit tubes de néons trichromes à couleurs variables, deux projecteurs puissants et une machine à fumée sont disposés en dessous du caillebotis métallique, dirigés vers le plafond. Les appareils sont synchronisés sur la base d’une composition sonore d’une durée totale de cinq minutes et seize secondes, en respectant une gradation d’intensité de lumière, de fumée et de son.
Le dispositif atteint un pic à quatre minutes et fait place à un paysage sonore représentant une plage déserte, transpercée par le vent, ou les passagers se retrouvent seuls le temps que la fumée se dissipe.
Un rectangle de cendres noires et posé sur le sol, à côté de la plateforme. C’est l’image d’une deuxième instance de téléportation, la plus avancée dans le cadre expérimental actuel, qui consiste en une destruction de matière recréée en un autre point de l’espace.